Médecine douce et traditionnelle en expatriation

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En France, la place des médecines douces, ou alternatives est souvent liée à des controverses concernant leur efficacité avérée et, bien souvent, les praticiens exerçant dans ces domaines n’ont pas toujours les qualifications requises. Bref, on hésite à y avoir recours. Mais qu’en est-il pour les expatriés dans des pays où ces médecines ont une place avérée dans les pratiques thérapeutiques habituelles ? Faisons le point sur la question.

Les médecines douces, en quelques mots.

Elles peuvent être une alternative à la médecine allopathique enseignée en faculté de médecine et la fois préventives, quelquefois curatives, en apportant une bien-être physique et mental. Les plus connues du grand public sont :

  • L’ostéopathie : des manipulations sur l’appareil musculosquelettique de l’organisme afin de prévenir des symptômes ou de soulager des douleurs.
  • La chiropractie :  repose sur la faculté de soigner avec les mains, en se concentrant sur les systèmes nerveux et musculosquelettique.
  • L’acupuncture : d’origine indienne, l’acupuncture consiste en une stimulation de zones précises de l’épiderme, les points d’acupuncture avec de fines aiguilles.
  • L’homéopathie : cette discipline applique les principes de dynamisation et de dilution de certains produits bioactifs en prohibant le recours aux médicaments.
  • La médecine traditionnelle chinoise ou indienne : elle utilise de nombreuses plantes  dotées de vertus médicinales.
  • La sophrologie : cette pratique utilise un certain nombre de techniques de relaxation, en usant quelquefois d’hypnose pouvant agir sur des troubles psychosomatiques ou les états de stress.

Ceci étant, Il en existe beaucoup d’autres et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en a recensé plus de 400 dans de nombreux pays. Dans son principe fondateur, une médecine douce, quelle qu’elle soit, va intervenir sur une pathologie sans recours à la pharmacopée d’origine chimique évitant la prise de médicaments. Elle va s’employer à traiter les maladies, les prévenir et soulager des douleurs selon des techniques dites traditionnelles issues de pratiques médicales ancestrales, en prenant en compte l’entité d’un patient, sa personnalité, son parcours, son âge et son état émotionnel. Une médecine douce est toujours prodiguée par un praticien qui doit être sérieusement formé pour exercer ce métier. En France, mais aussi dans d’autres pays, des médecins peuvent en faire leur spécialité, telles que l’acupuncture, l’homéopathie la mésothérapie et même les médecines traditionnelles chinoise et indiennes liées à l’herboristerie. En revanche, l’ostéopathie peut être exercée à la fois par des médecins spécialisés, des kinésithérapeutes et des ostéopathes diplômés. On peut y ajouter la sophrologie pratiquée souvent par des psychologues.

acuponcture medecine douce

Recourir à la médecine traditionnelle en expatriation

Tout va dépendre du pays où l’on est expatrié. Dans des pays occidentaux, cela ne changera pas grand chose de ce qui peut être possible en France où la médecine douce a une place marginale. En revanche, si l’on réside dans les pays asiatiques, la Chine, l’Inde, le Sud-Est asiatique (Vietnam, Cambodge, Thaïlande, etc.) l’offre de soins sera souvent dirigée vers des praticiens en médecine douce.

Dans ces pays, il existe de nombreux hôpitaux dotés à la fois d’un service de médecine conventionnelle et de médecine traditionnelle. Ces deux médecines sont pratiquées de façon complémentaire. En outre, il est souvent fréquent qu’une ordonnance contient en même temps une prescription de médicaments classiques avec des préparations de médecine traditionnelle locale. En Chine, il a été estimé à plus de 30% la place des médications traditionnelles dans son industrie pharmaceutique. Pour plus d’informations sur les médecines douces et traditionnelles, veuillez consulter le site de Santé-Mobility.

En expatriation, la question se pose, le recours aux médecines douces et traditionnelles est-il couvert par les assurances de santé habituellement souscrites par les expatriés ? Bien entendu, tout va dépendre du type de contrat et de l’expertise à faire sur la police d’assurance proposée et choisie. Pour les contrats qui prennent en compte cette problématique, sont généralement remboursés les soins comme suit :

  • Ostéopathie.
  • Chiropractie.
  • Acupuncture.
  • Homéopathie.
  • Médecine traditionnelle chinoise ou indienne.

Ils prennent en charge 100% ou partiellement les coûts d’une consultation dont les prix d’un pays à l’autre sont très variables. A noter que, habituellement, les coûts d’une prescription médicale en herboristerie dans les pays asiatiques sont adaptés au marché local et donc peu onéreux pour le portefeuille d’un expatrié. De ce fait, ils sont rarement remboursés par une police d’assurance, ou alors sous le régime d’un forfait annuel.

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